Dalc'h mad Douanenez ! », Tiens bon !

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A l'instar des autres terres bretonnes, celle ci a aussi connu ses raids de pirates du nord et ses armées romaines. D'ailleurs, Le premier "Douarneniste" connu serait un romain du nom de Caius Varénius Varu dont le nom est inscrit sur une stèle au Musée Départemental Breton de Quimper. Le site actuel des Plomac'h  est encore aujourd'hui un témoin vivant de la "fabrique" gallo-romaine connue pour avoir créée un condiment de poisson appelé : garum; beaucoup plus tard, ce dernier fut dans des cuves de pierres datant du XIIe siècle. Il semble que déjà à cette époque, la sardine soit la solution pour nourrir le pêcheur et sa famille. c'est alors qu'en 1121, l'évêque de Cornouailles Robert de Locuon établit une charte de donation à l'abbé Bernard et aux moines de l'abbaye de Marmoutier qui concerne une petite île, ainsi que de l'église de Saint-Tutuarn. Parallèlement, un célèbre héros qui fit la légende : Tristan, le seul, l'unique, amoureux fou d'Iseult et chevalier de la table ronde, donne son nom à cette île qui devient l'île Tristan. Afin d'immortaliser cette scène historique, Terre de l'île, ou Douar an enez est aujourd'hui plus connue sous le nom de Douarnenez. 

C'est au XIIIe siècle, celui des croisades, que la routine quotidienne va commencer à changer sous la férule du baron du Juch, commandant des croisés bretons à Damiette en 1249, maniant la lance contre les armées du missionnaire prédicateur Michel De Nobletz. Quatre siècles plus tard, en 1600, les hommes sont de nouveau réquisitionnés. La guerre de la ligne entre protestants et catholiques réservent à l'île Tristan et dans toute la Cornouaille un triste "spectacle" avec forces massacres et pillages commandés par Guy Eder, ce traître à qui l'on avait confié la gouvernance de l'île. Le maraud fini roué en place de grève pour cause de connivence avec les navires espagnols. En 1675, sous Louis XIV, les affrontements se poursuivent avec la révolte des bonnets rouges. Les hommes, alors contraint pour certains de troquer leur bateau pour un cheval ou des armes vont devoir une fois de plus laisser femmes et enfants gérer les affaires de famille.

Vers 1850, intervient à Douarnenez un évènement sans précédent: un inventeur du nom de Jean Marie Le Bris réussit à voler dans le ciel sur un aéroplane longuement étudié, et constamment rectifié au fil des années.  Un exploit pour l'époque car à Douarnenez, on accepte difficilement le changement; et si on s'adapte, c'est plutôt contraint et forcé. On reste fidèle à nos habitudes et aux valeurs dans lesquels on croit... la pêche dans la baie! cette dernière est d'ailleurs déjà reconnue comme étant la plus grande baie Cornouaillaise Franque de Bretagne. Il y a clairement un potentiel à exploiter! ors, en l'absence de leur mari parti en mer, et dans un souci de tradition autant que de transmission des gestes ancestraux, les femmes de Douarnenez vont largement gagner leur place d'honneur dans l'histoire de la ville... et leur surnom de Penn-sardin' (découvrez la page : pêcheurs et Penn' sardins, sur ce site) 

http://www.kalonbreizh.net/pages/petits-metiers-d-eternite/petits-metiers-d-antan-des-mains-pour-la-vie.html

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Quand les femmes s'en mêlent : 

Mais nous sommes au XIXe siècle, dans une période où on obéit encore à des cycles plus ou moins réguliers entre campagne de pêche... et vie à la campagne; ou selon une expression locale "entre l'Argoat et l'Armor" à l'écoute des caprices du ciel, de la mer et de la terre. 

Le "petit poisson bleu, semble t'il "a une grande mission dans un contexte social souvent tendu entre les populations des villes et ceux de la campagne, partisans...ou pas... de la religion. Se serait-il donné pour objectif de relier tout ce petit monde pour relancer l'économie de la ville? Kerzh da c'hout! (Allez savoir!) Si la révolution industrielle, source de progrès et de développement heurtent encore les esprits conservateurs des traditions, elle va montrer à tous qu'il est possible de "mettre la tradition en boite". Entre 1850 et 1950, l'apparition en Bretagne du fer blanc va motiver la construction de 42 conserveries, de plusieurs usines et de 850 nouveaux chalutiers sardiniers. Pendant que les hommes pêchent, les femmes transforment et conservent le produit, voilà l'idée...qui a fait son chemin jusqu'à aujourd'hui. Simplement vêtues d'une robe de coton et d'une coiffe légère qui couvre la chevelure, le front et la nuque, les femmes ne comptent pas les heures pour étêter et vider chaque petit poisson de ses boyaux, le faire sécher et le passer à la friture. Un travail pénible et harassant qui leur vaut le nom de "Penn-sardin" (tête de sardine). Des années plus tard, ce nom sera d'ailleurs appliqué à toute la ville pour désigner les douarnenistes pour qui l'avenir est assuré grâce aux produits Chancerelle Le Connetable depuis 1853.  

Rien de tel que les femmes pour faire valoir la tradition et avoir de nouvelles idées:  " faire frire le poisson et le conserver dans l’huile d’olive donne de délicieuses sardines confites à l'ancienne qui se conservent pendant de nombreuses années, la vapeur employée jusqu’alors ayant tendance a dénaturer le goût du produit." explique une ouvrière des temps moderne. Beaucoup plus tard, apparaissent de nouveaux produits comme les filets sans arêtes, les rillettes de thon et bien d’autres choses encore. "Scrupuleusement triées, on détermine dans quelle boite elles vont, en fonction de sa taille, de sa fraicheur, et de la matière grasse. De nos jours, les produits s'adaptent aussi au marché de la diététique (au citron, sans huile, moins de sel etc.) tous préparés en Bretagne dans un contexte de pêche durable". Un grand saut dans le temps? me direz-vous... pas tant que cela, mais déjà en 1850, la "graine est plantée", et les gestes sont unanimes. On découvre même un procédé révolutionnaire pour l'époque : conserver les aliments dans des boites de métal salées ! une invention de génie qui va faire la "une" dans la gazette ! 

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La crise sardinière : 

"Quand il y a du poisson la baie est petite, mais elle devient immense quand il n'y en a pas" Une phrase qui, à elle seule pourrait résumer toute l'histoire de la pêche à Douarnenez et de son peuple de pêcheurs. Dans la baie, chacun a ses petits coins secrets... oui mais quand le poisson s'en va, il faut s'adapter pour trouver d'autres possibilités de ressources ... une "petite mort" dans l'esprit d'un douarneniste!...Douarnenez sans la sardine, c'est inimaginable! Mais la mer, même si on croit la connaître a le don de défier l'expérience, elle est souvent imprévisible. "Elle fournit du poisson pendant 6 mois puis d'un coup, semble se tourner vers d'autres desseins connus d'elle seule." dit un pêcheur. Et l'histoire va le prouver ! 

Début XXe siècle, la sardine fait toujours vivre les familles. Mais, le lecteur de ce site y est désormais habitué... en Bretagne comme ailleurs, la prospérité ne dure pas. En effet, comme si les affrontements continuels entre les partisans de l'état, en l'occurrence les communistes (les rouges) et ceux de l'église (les blancs) ne suffisaient pas, voilà que la sardine se met à bouder... et pour longtemps ! En 1903, elle déserte peu à peu et mystérieusement les côtes bretonnes. Plusieurs hypothèses ont été émises, certaines, plus farfelues que d'autres (mais rien ne fut véritablement prouvé) : Une fois écartées les versions " punition divine", "présence de Satan", ou tout simplement le coup du sort, la plus probable reste l'arrivée des bélougas et autres prédateurs de type marsoins qui font fuir le poisson bleu. Il faudra attendre 1907 pour saluer son retour. Ainsi, pendant 4 ans, les conserveries et les usines fonctionnent au grand ralenti, mettant tout le monde ou presque au chômage. Une longue période de famine saisit alors la population, durant laquelle la femme subit des pressions morales " Depuis que les femmes ont créé des syndicats, la sardine est en fuite!" prétendait-on dans les chaumières. Toujours est-il que notre sardine a, semble t'il, vraiment décidé de réunir tout le monde en mettant un frein aux affrontements. Des élans de solidarité s'organisent dans la ville, mais aussi dans tout le Finistère sardinier. Même Paris crée des concerts en faveur des " pauvres bretons affamés"... comment doit ont le prendre...chacun appréciera... la crise de l'emploi dans les usines entraîne des mouvements de grève et la création de nouveaux syndicats. D'autre part la révolte blanc/rouge ne s'arrange pas. L'église refuse aux femmes "rouges" l'absolution et les sacrements. Mais qui connaît un peu les femmes Douarnenistes sait qu'il en faut beaucoup plus que cela pour les impressionner et les déstabiliser! la crise ne les empêche pas de ravauder et créer de nouveaux filets pour ... la prochaine pêche...Ben oui! elles y croient!  Et bien, vous savez quoi? La sardine a gagné! les habitants des zones rurales viennent aider ceux de la ville. Il faut continuer à pêcher pour vivre et diversifier les ressources : thons, maquereaux, sprats, poissons de palangres, langoustes, raies etc.l'océan est vaste, après tout!  il faut se remettre en question... mais c'est dur! 

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Une initiative d'avenir : 

En 1904, la crise sardinière entraîne une initiative nouvelle qui, elle aussi, malgré toutes ses bonnes intentions, va largement diviser les opinions: la création de l'école de pêche. Située à Douarnenez, avant d'être déplacée à Tréboul, puis à Ploaré, pour finalement revenir à Douarnenez, celle ci se compose de plusieurs sessions :

* les mousses apprennent les rudiments de la pêche et de la marine tout en préparant le certificat d'étude.  

* Aux vétérans, on enseigne de savoir corriger et utiliser les feuilles de route et tracer des routes sur une carte. Tous devant être capable de se servir des appareils en usage sur un bateau et aussi à lire les signes du ciel comme ceux de l'océan. Il pourront par la suite devenir officier de marine ou patron d'un navire. 

* Les apprentis mécaniciens étudient la machine à vapeur. Devant acquérir un esprit pratique, l'objectif est de savoir de se débrouiller dans toutes les situations. Des années plus tard, nantis de leur diplôme, ceux-ci pourront intégrer une école d'hydrographie pour des formations de timoniers, fourriers, pilotes, canonniers sur des frégates de guerre, ou devenir manoeuvriers en pêche hauturière à Concarneau. (L'instruction générale n'étant pas oubliée non plus). Les élèves assidues ressortent avec un brevet de pêche et/ou de navigation qui constitue aussi une porte ouverte à quelques embarquements saisonniers. Les élèves pauvres devant aider leur père aux besoins de la pêche peuvent être dispensés de la scolarité le temps d'une campagne.  

Ainsi, l'école de pêche s'applique à créer une source d'économie qui soit utile à la population. C'est déjà une manière de croire dans le progrès et d'encourager la coopération entre pêcheurs. Mais c'est surtout une façon d'obtenir des droits et une reconnaissance, ceci quelque soient les caprices du climat et le contexte social. Les professionnels de tous bords vont vraiment commencer à s'intéresser aux métiers de la mer et apprendre à mieux la connaitre pour, tous ensemble, dépasser la misère. "Apprendre les techniques et pêche et savoir gérer son budget, c'est s'assurer contre la vieillesse, la pauvreté et la maladie" ...sauf que... tout le monde ne l'entendra pas ainsi. Une école de pêche aussi qualifiée soit-elle peut elle remplacer l'expérience de toute une génération de pêcheurs qui ont pris la mer dés l'âge de 5 ans !That is the question! 

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De père en fils, un réseau de passionnés : 

" Là où la terre se termine, commence la mer"  dit-on. "A Douarnenez, explique ce pêcheur, chacun a un bateau dans la tête, quand la mer est dangereuse il faut la respecter, l'apprivoiser, mais l'aimer aussi, être breton c'est aimer la mer et la Bretagne de façon inconditionnelle. Chez nous les communautés de pêcheurs se sont établies depuis l'antiquité, ils ont réinventé le patrimoine maritime" Avant d'ajouter: " C'est un  réseau de passionnés qui connaissent la mer sur le bout des doigts, pêcher du poisson donne de l'adrénaline, on ne peut plus s'en passer, la mer est comme une drogue »

1910 à 1920 : le poisson bleu est de retour, les conserveries et les usines sont ouvertes à nouveau avec de nouvelles marques : Dugesclin, Jeanne Hachette etc. Mais de nouvelles difficultés sont là aussi: restriction sur l'approvisionnement en fer blanc et sur l'huile. Beaucoup d'hommes sont embarqués sur des navires de l'armée (14-18). La rogue aussi se fait rare et doit être fabriquée sur place. Mais malgré l'occupation ennemie, la marine survit grâce à la pêche. Et bien c'est décidé! les indemnités reçues suite aux dommages de la guerre vont permettre de construire un grand port de pêche en eau profonde : le Rosmeur pour l'avenir! Hissez les voiles ! et vive les bonnes vieilles méthodes ancestrales! Et pour ceux qui préfèrent l'école de pêche, libre à eux! Si Douarnenez est une ville d'artisans, chacun est maître de son destin! les femmes également, en Bretagne, c'est comme ca!  Même les mouvements de grève qui suivront ne réussiront pas à freiner la détermination des "Pen-sardins"

Que l'on soit ou non à l'écart des innovations, chacun reste fidèles à ses filets et à ses chaloupes à voile sans moteur. Voilà ce qui motive le pêcheur dans toute la première moitié du XXe siècle. Apprendre directement sur le tas comme l'ont fait leur père et leur grand-père : quoi de plus naturel! mais peut-on pour autant se passer d'un apprentissage théorique : 

* la réglementation et le droit maritime 

* l'art de la navigation: description des navire, l'hygiène, les signaux le matelotage, les manoeuvres et calculs nautiques, savoir tenir...et maintenir la barre   

* la technique: les moteurs et les machines, la charpente, la voilerie, la forge et l'ajustage, l'appareillage

* la pêche : le travail du poisson 

* Et d'autres activités utiles comme l'hébertisme (exercices en plein air) , l'astronomie, la cosmographie.

Il ne s'agit pas ici de juger où de prendre partie, mais sur la mer, il semble que les deux soient essentiels. 

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Un soutien indéfectible, une communauté : 

Dans l'histoire maritime, chacun à sa place et son rôle à jouer. Depuis 1901, sous l'influence de  jacques de Thézac, se dresse fièrement le premier Abri du marin. On y donne des cours de navigation, des conférences sur l'hygiène et la bonne moralité du monde de la mer, et surtout... on tente de détourner le pêcheur de la boisson. Une bibliothèque, un dispensaire et des dortoirs sont à disposition des marins de passage. Les abris de marins sont au nombre de15 aujourd'hui sur tout le littoral de Cornouaille.

Autre endroit stratégique pour se retrouver en terre ferme avec les copains : Le bistro du pêcheur, du temps où l'on consommait en bosse (à crédit), les consommations étant remboursées au retour de la pêche.

" Les patronnes des cafés étaient parfois actionnaires des navires et prêtaient de l'argent, faisant office de banque pour les pêcheurs. Quand le poisson était vendu, on partageait la paie dans l'arrière-salle du bistro qui servait de sas de décompression bien appréciables lorsqu'on avait subi quelques tempêtes. Après la guerre, les familles de marins vivaient tous dans un 2 pièces réunissant trois générations. On avait pas de télévision alors on allait se détendre et retrouver les copains au bistro, là où on pouvait apprendre les dernières nouvelles, échanger dans une atmosphère détendue, jouer aux cartes, ou encore trouver des opportunités d'embarquements. La vie de pêcheur c'était 60 % à bord, et 40 % à terre dont 30% au bistro car à la maison, on étouffait. (surtout pour un marin qui a l'habitude du grand air!). Le bistro était un « lieu de vie » encourageant le lien social, mais c'était aussi un lieu de travail du monde de la pêche, ouvert seulement en journée pour limiter les accès de boisson... Mais quand même, les femmes se méfiaient et venaient quelquefois chercher leur mari à la sortie du quai... 


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Les années 50 :

Depuis 1945, la municipalité a accepté d'unir Douarnenez aux commune voisines: Ploaré, Pouldavid, et Tréboul. L'idée fonctionne bien économiquement... du moins au début car la population baisse. Il semble que les nouvelles industries plus modernes ne soient pas du goût de tout le monde, et surtout, les emplois de la pêche passent de 3500 à 500! Malgré tout, le dynamisme dont ont toujours fait preuve les autochtones en sachant relier l'économie à la culture justifie à lui seul cette réputation de "cité des Leones" car oui, les Finistèriens ont la force du lion et ne renoncent jamais! 

Sur la plage du Ris, côté Tréboul, les coureurs hippiques des années 50 rivalisent sur la plage, saluant au passage les cabanes de pêcheurs qui vont défier le temps. Démontées en 1945, 70 d'entre elles seront reconstruites, encore visibles aujourd'hui. Nostalgie pour cette dame perdue dans ses souvenirs " Après la pêche à pied (crevettes), on mangeait dehors sous la lampe tempête, une trappe au plancher de la cabane permettait de conserver  la bouteille de vin dans le sable. Il y avait beaucoup de monde sur la plage". Même scénario aux Sables blancs depuis la " Pergola", le bar de Tréboul ou l'hôtel des mouettes, ancienne pension de famille.

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La ville aux trois ports : 

Douarnenez possède aujourd'hui trois ports : 

* le Rosmeur est le port maritime, c'est à dire le port de pêche: bordé de vieux cafés de marine, de restaurants de poissons et de maisons au couleurs pastelles, c'est à la fois un point d'arrivée et de départ: la cale d'accueil des navires a été rénovée récemment. Depuis le port, ses ruelles tortueuses grimpent en terrasses vers l'ancien quartier des pêcheurs et son musée. Le port est géré par la chambre de commerce et d'industrie, et par une chaine de solidarité réunissant les ports d'Audierne, Concarneau, Le Guilvinec, Loctudy et Penmarc'h. 

* Dans le prolongement du Rosmeur, se trouve le port de plaisance où les touristes et leur embarcation trouvent un mouillage apprécié.

* Le petit dernier, port-rhu est plutôt un port de commerce, proche des conserveries et de la criée. Outre le matériel de navigation, ses entrepôts renfermaient tout ce qui pouvait aider à la transformation du poisson : Les ouvriers d'antan y stockaient le sel, le fer-blanc pour les boites, les tonneaux de rogue pour la pêche à la sardine, l'huile et le charbon qui alimentaient les navires à vapeur. De nos jours, Il abrite également depuis 1993 l'écco-musée : espace de 3000m² dédié à la pratique de la pêche, c'est un musée à ciel ouvert permettant de monter à bord de chalutiers qui ont fait leurs preuves à une époque reculée. Une partie est toutefois en intérieur et présente des objets divers en lien avec l'histoire des pêcheurs de Douarnenez. Nous apprenons entre autres que les propriétaires de bateaux lui donnent souvent des noms ayant trait à leurs opinions politiques : ex : l'humanité qui rappelle le temps où la ville était marquée par les mouvements de grève ou par la révolte des bonnets rouges. Une partie du musée est installée dans une ancienne conserverie symbole de l'investissement féminin. Le musée rend aussi hommage à celles qui, en 1924, ont tenu les piquets de grève pendant 50 jours pour obtenir des améliorations dans leurs conditions de travail. " Un musée sous les embruns" "un bout de Bretagne en miniature" dans laquelle d'anciens chalutiers sont restaurés et réparés de façon artisanale. Récemment, une section « bistro du pêcheur » a été ajoutée, fidèle reconstitution avec sa serveuse. Dans l'optique de garder une trace du passé, la ville fait appel à des enquêteurs pour faire des expos et des reconstitutions. « Collecter la mémoire permet de mettre un frein à la disparition et aider à mieux comprendre l'évolution de la ville". 

 Les ports bénéficient d'une surveillance constante grâce aux "guetteurs de la flotte : Dans un CROSS ou un sémaphore, une équipe de surveillants veillent jour et nuit au bon fonctionnement de l'ensemble, scrutant à l'aide de radars et de jumelles toutes les allées et venues sur le port. Ils dispensent aussi des conseils et assistent les plaisanciers et les marins. Les guetteurs participent également à la lutte contre la pollution maritime, apportent leur concours au secours en mer, à la lutte contre le narco-trafic, ou à la lutte contre l’immigration clandestine.

En 2021, Côté Rosmeur, la ville a opté pour une extension de la zone de tolérance de la pêche de loisir. À l’initiative de l’association " Rosmeur Ensemble ", a été mise en place une charte du pêcheur à la ligne rappelant les règles du civisme et de la tolérance permettant à la pêche de loisir de perdurer :

* pêcher uniquement dans les lieux autorisés 

* respecter les différents usagers du port, pêcheurs professionnels, plaisanciers, professionnels travaillant sur le port 

* garantir la propreté 

* respecter la réglementation concernant la pêche à la ligne 

* respecter les autres pêcheurs et les promeneurs. 

En juillet 1986, Le Chasse-marée mag. lance la fête du patrimoine maritime avec un rassemblement de plus de 400 chaloupes sardinières en bois. Un festival de voiles rouges, oranges, bleues, ou blanches défilent au son du biniou. Tout le monde est présent. Des courses de Kayac, des voiliers écoles escortent les vieilles coques bretonnes. La fête réunit + 300 000 spectateurs! C'est décidé, on le refera chaque année! Depuis 1992, certains de ces chalutiers sont exposés à l'écco musée de Port-Ru.  

Au chantier naval, un groupe de passionnés construisent une réplique parfaite d'un langoustier des années 20 dans le seul but de laisser des traces du patrimoine maritime; contrairement aux idées reçues, l'eau de mer ne pourrit pas le bois, mais au contraire l'entretient. Aux temps anciens, chaque construction de bateau était un événement.

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Situation de crise : années 70th/80th : 

En 1971, l'Armement Coopératif Finistérien (ACF), principal acteur du port construit 10 chalutiers semi-industriels de 38 m de long aujourd'hui disparus, une forte baisse des tonnages arrivant sur les quais, ce qui provoque une importante chute de l'activité portuaire qui atteint son point critique en l'an 2000. Le port est au bord de la catastrophe ! 

* Un manque de communication : cette baie si bien préservée malgré un urbanisme ambiant a eu bien du mal à se solidariser avec ses voisins, chacun se concentrant sur son territoire. Les zones de mouillages accueillaient de moins en moins. Les moyens d'accès manquaient, ils fallait souvent aller à pied d'un endroit à un autre...et bien connaître le lieu et les marées pour traverser les plages. Même l'administration communiquait difficilement, chacun préférant rester sur ses positions. Le contact ne passait pas. 

1975: Les problèmes de coordination pour réunir la baie sont toujours d'actualité : la crise provoquée par les algues vertes et le soucis de la qualité des eaux est un obstacle à la réalisation des projets, du coup, on n'en propose pas! Ou du moins on les ignore.

* Le souvenir des anciennes rivalités d'un bourg à l'autre, dont se souviennent certainement les divers "cafés de la marine" a aussi longtemps fait barrière.

* Si la solution miracle pour réunir les gens est de construire un port de plaisance, un golf, un complexe hôtelier, et pourquoi pas un nouveau port, et bien soit! Soyons fous!  Mais les élections de 1971 mettent fin au projet: le nautisme, oui, mais chacun dans sa ville. Le cap Sizun ne souhaite pas "fondre les identités dans un pot commun!" c'est comme ca et pas autrement ! Ha! l'orgueil des Bretons!!! Oui, mais en attendant, les problèmes s'accumulent ! Au mieux...ou au pire... on est prêt à "se plier" devant quelques initiatives saisonnières, faute de mieux. 

*1982 : Le G.M.E.D.E  (Groupement maritime pour l'étude au développement économique de la baie de Douarnenez) propose un élevage de moules avec sa coopérative face à la plage de Trez-Malaouen qui a bien séduit tout le monde... oui mais voilà, l'algue verte, encore elle! (appelées aussi phytoplancton ou Dinophysie) stoppe tout une fois de plus! et pourtant, cette fois, toute la baie avait répondu présent ! C'était un bon début, dirons nous... 

*1983 : une nouveau projet pointe à l'horizon : créer un récif artificiel, oui, mais... Douarnenez a d'autres priorités : Port Rhu, le port de commerce est en pleine construction. 

* 1990 : Il semble finalement que, comme le petit poisson bleu, les algues vertes "se sacrifient" pour mettre tout le monde d'accord car un programme de lutte contre le phytoplancton voit le jour dans toute la baie ... toute la baie...ou presque ! car Douarnenez, un peu découragé, n'a plus vraiment la volonté d'entreprendre. Alors, certes, ils se sont rattrapés sur l'idée de la construction d'une " maison de la baie, un gîte culturel marin qui dispenserait des ateliers expérimentaux liés à la mer, et pourquoi pas un observatoire écologique ainsi qu'un centre d'étude et de prospectives maritimes. Joli projet! et vous savez quoi? c'est la municipalité qui fait barrage! 

* 2008 : Le problème de la qualité des eaux est posé, nécessitant un schéma d'aménagement sur la baie de Douarnenez : et oh miracle ! le contrat est signé! donnant naissance en 2012 à L'Epab (etabl. Public de gestion et d'aménagement de la baie), il y aura même une association. Voilà, on a fait le grand saut! et la qualité des eaux concerne tout le monde.  

Pour Douarnenez, le problème de l'environnement reste un souci: il n'y a pas de circuits GR à proximité, ni de gîtes d'étapes, encore moins de sanitaires sur les plages. La solution est là encore et toujours de mettre en commun les analyses et trouver ensemble des solutions d'avenir, pour que la mer soit source de développement pour la ville et pour sa baie. A chacun de canaliser ses rancœurs et sa culpabilité, souvenir d'un passé quelquefois tumultueux, pour en faire un tremplin qui soit utile à tous. Il faut aussi créer des emplois et réussir à garder la jeunesse qui s'enfuit. 

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Les Plomac'h : 

Un lavoir et des cuves à garum (condiment de poisson) datant de l'époque romaine, ainsi que des vestiges d'habitats Gallo-Romains témoignent aujourd'hui de l'ancienneté de ce site. En 1820, un village de 23 maisons de pierre au toit de chaume abrite les pêcheurs. Pour des raisons évidentes de sécurité-incendie, le chaume fut plus tard remplacé par de l'ardoise. Sur une surface de 20 hectares, la "campagne à la ville"  borde harmonieusement le port du Rosmeur et apporte à Douarnenez une solution incontournable aux manquements du tourisme : transformé en gîte d'étape, ce village du XIXe siècle typiquement breton renferme une ferme pédagogique abritant des espèces animales locales : moutons d'Ouessant ou de Belle-île, vaches Pie Noire, porcs Blancs de l’Ouest, coucou de Rennes, ainsi qu'une famille de gallinacées très particuliers! Bien situé entre le port du Rosmeur et la belle plage du Ris qu'un agréable sentier boisé et ombragé relie, le site offre aux enfants un parc de jeux. Quant aux adultes, on y vient soit pour découvrir et s'immerger dans la culture bretonne, profitant d'un bungallow meublé à l'ancienne, (il en reste près d'une dizaine aujourd'hui), soit pour vivre une tranche d'histoire que seuls nos ancêtres ont connu. Que ce soit la petite maison aux volets bleus, toute mignonne avec ses niches blanchies à la chaux où l'on posait des livres anciens et autres objets sacrés ou religieux; ou alors l'une des chaumières colorées nanties de la grande cheminée, d'une longue table de bois avec ses bancs, qui nous transporte loin dans le temps. Que d'images traversent alors notre esprit ! Boule de pain frais, baratte et  confitures maisons du petit déjeuner, la chaleur des repas en commun réunissant la famille, ou encore les veillées de légendes racontées par Tad-Kozh et Mamm-Gozh (grand-père et grand-mère). Tout le monde y trouve son bonheur ! et pour un prix plus qu'abordable. Bref! on vous promet un séjour inoubliable ! 

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L'une des plus belles baies du monde : 

A Douarnenez il fait bon se perdre dans le labyrinthe des petites ruelles qui ne sont jamais loin de la mer et offrent au visiteur une vue panoramique sur la baie, quelque soit l'endroit où l'on se trouve. Située entre la presqu'île de Crozon au nord et le cap Sizun au sud, elle dessine un immense bassin de plus de 16 kilomètres de large sur 20 kilomètres de profondeur. Sa jolie forme arrondie découpée de rochers pointus est une terre d'accueil : refuge en cas de tempête, on apprécie son mouillage dans la douceur pastelle d'un soir d'été, quand le soleil chauffe encore. Sur ses plages accessibles à tous, on vient voir évoluer les surfeurs à la peau cuivrée. En cas de problème technique, les marins-pêcheurs trouvent toujours de quoi faire une réparation. Lumineuse, semblant prolonger le ciel, elle peut se montrer imprévisible quelquefois tel un "chaudron qui tour à tour nourrit, inquiète ou apaise", mais toujours en résonnance avec le ciel, sous la protection de personnages de légende et autres vierges où déesses d'un autre temps, sensées faire venir le poisson...et faire revenir le pêcheur à bon port. Quand tout va bien, chaque endroit, chaque saison a ses propres poissons. Dans les années 2000 apparaissent de nouvelles races comme l' anon, la moruette ou le merlu qui, finissant plutôt sur le marché qu'à la criée, sont vendues moins cher, une solution mieux adaptée à une clientèle vieillissante parfois nantie d'une retraite mince. D'autre part, la jeunesse s'en va. Les touristes ou des ex. Douanenistes sur le retour ou en week-end préfèrent acheter sur les stands des poissons qu'ils vont congeler, plutôt que de visiter les poissonneries. La pêche au homard se fait au casier et la lutte contre les braconniers espagnols est toujours d'actualité. Les principaux ports de la baie sont Douarnenez, Audierne, st Guénolé-Penmac'h, Le Guilvinech-léchiagat, Lesconil, Concarneau et Loch-tudy/île Tudy. Le choix des précédents maires a été que Douarnenez soit relié au pays bigouden plutôt qu'à Crozon et à Brest.  

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Le nez au vent, ou depuis une fenêtre ouverte sur l'océan, quel régal de suivre du regard les régates, surfeurs, ou les évolutions de char à voile depuis la grande et belle plage de Kervel aux couchers de soleil renommés. Où que vous soyez, vous trouverez en baie de Douarnenez un site idéal pour y pratiquer vos sports nautiques préférés qui donnent  " une saveur particulière à chaque direction du vent, aux divers courants, et sous une lumière sans cesse changeante ; un effet d'aquarelle permanant." Cézanne et Matisse l'ont depuis longtemps compris et immortalisé sur leurs toiles. Cheminant parmi les bruyères ensablées, dans une "poussière d'ajoncs en fleurs", chaque instant est un dialogue avec la mer, avec la terre, un lieu d'observation sans cesse renouvelé et plein de vie. L'association des paralysés de France propose d'ailleurs chaque année environ 6 000 accompagnements en biplace sur char à voir. Des championnats de Surf, kayak et planche à voile, paddle ou natation ont lieu périodiquement pour transmettre à tous une soif d'aventure, partager la passion de la mer, ou initier qui veut à la pêche et à la plongée. Et cerise sur le gâteau, les longères de Kervel à proximité de la plage : ce sont des petites maisons en bois et en pierre à acheter, louer, ou faire construire pour une idylle romantique unique avec mère nature. 

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En mer, des expéditions-pêche en mer et découverte de l'environnement sont proposées au visiteur: vous apprendrez à débusquer et pêcher les coquilles st Jacques (l'été) et découvrirez la technique ancestrale de la palangre pour attirer daurades, raies, grondins, roussettes, et autres maquereaux. "La palangre a l'avantage d'éloigner les oiseaux de mer qui ne prenne que ce qui dépasse" explique un capitaine qui a à cœur de transmettre son expérience. Un autre projet en cours a été suggéré, à ce jour non réalisé : passer son permis-bateau sur des vieux gréements ! Imaginer le must!!! Les étudiants ne sont pas oubliés, des classes de mer ayant lieu régulièrement pour leur faire découvrir la baie, la faune et la flore, et quelquefois la sauvagerie d'une mer un peu capricieuse (sous haute protection, memes tra!). Et bien-sur la pêche à pied n'est pas en reste ! 

Récemment, une classe de mer encadrant un groupe d'enfants s'est terminée par la construction d'un navire à voile "le Rutabaga" qui propose aujourd'hui des balades en mer avec découverte du milieu marin et de ses oiseaux ainsi que les grottes sous-marines, apprendre l'importance de la qualité de l'eau, le fonctionnement des éoliennes,  se sensibiliser au problème des algues vertes et savoir lire les signes du ciel et de la mer. 


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Les douarnenistes sont tout simplement profondément attachés à leur territoire et nostalgiques du passé. En bons professionnels de la pêche, ils ont acquis très tôt à décoder les secrets de la mer. Déterminés à restaurer et à préserver un passé qui "rechigne" à disparaitre, ils ont aussi un sens inné de l'accueil.

Ces dernières années des travaux ont été réalisées sur les quais du Rosmeur qui a ainsi pu développer le secteur du débarquement et se recentrer sur la pêche du poisson bleu, le poisson blanc trouvant, à présent, aussi sa place dans les filets. D'autre part, l'utilisateur muni d'un badge et d'un code secret peut s'approvisionner en glace, grâce à un automate fonctionnant comme un distributeur, pour pouvoir assurer sans encombre une livraison directe depuis un bateau, ou depuis un camion de poissonnerie sur les marchés ou directement à la criée. Outillage, ateliers, et assistance, chacun trouve au port ce qui lui sera nécessaire. La Sobad, société bretonne d'avitaillement et de distribution de produit pétrolier, avec ses 12 cuves contenant 18 000m3 d'hydrocarbure, génère aussi une activité commerciale non négligeable.

Côté Tréboul, le cimetière marin donne sur la mer, comme pour maintenir un lien avec tout ceux que la mer a engloutis, et rappelle ce lien indéfectible et O combien courageux de l'homme et de l'océan. Si vous vous promener sur les plages, il est encore possible de croiser un tellinier (tellines petits coquillages). Trainant dans quelques cms d'eau une sorte de remorque basse et grillagée à 4 roues, le tellinier est un pécheur à pied de coquillages. Plus loin sur l'horizon, avant le levé du soleil, quelques bolincheurs traquent encore et toujours le poisson bleu. A l'aide d'un filet tournant appelé bolinche, celui-ci prend alors la forme d'une poche emprisonnant le poisson qui est ramenée progressivement à bord. Un spectacle de son et lumières illumine le port chaque année. Une fois, l'an, la plage des sables blancs s'illumine sous les lampions du festival de la nuit qui reçoit des artistes locaux et nationaux : c'est l'occasion aussi de créer des partenariats. Un festival cinématographique a lieu chaque année à Douarnenez. 

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Les gras : Depuis 1835, le carnaval réunit pendant 5 jours la population et les touristes de passage. Traditionnellement autour du 2 février (mardi gras), la fête évoque la fin d'une période de misère et le début de la période d'abondance : les gras. Dans les rues de la ville, défilent les chars et les danseurs mimant avec humour les anciennes confréries. Pour l'occasion, tout le monde est inviter à se déguiser et venir festoyer au son de la fanfare. En 2021, suite à la période Covid, une sardine géante accrochée sur un balcon croquait un virus symbolique...histoire de rappeler qu' "à Douanenez, rien ne peut nous empêcher de faire la fête, surtout si elle est en lien avec la tradition". Les chars étant cependant absents pour des raisons évidentes de sécurité, le masque, par la magie du rouge à lèvres et autres maquillages, faisait partie du costume. Mais, comme l'ont décidé les organisateurs, " en 2022, ce sera...gras double! 

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Gastronomie : Douarnenez est la capitale du Kouign-amann. Pour les habitants, ce gâteau symbolise l'âme de la Bretagne qui réchauffait les gens de mer en 1860 dans une période de pénurie. Pour cette raison, la recette, très simple, a donc été créée "sur le tas » à base de pâte à pain (feuilletée par la suite), de beurre et de sucre à doses égales: 1/3 de farine, 1/3 de sucre, 1/3 de beurre.  Sur un fond de salidou (camamel-beurre salé), étaler le beurre à la main sur une feuille de cuisson, Ajouter le sucre avec les doigts pour le mélanger au beurre puis étaler la pâte dessus. Effectuer ainsi plusieurs couches successives, réaliser un quadrillage au couteau, et enfourner le tout 35 mns à 200°, vous avez réalisé votre Kouign-amann. Avec une bonne bolée de cidre ou un verre de jus de pomme à l'ancienne réalisé à Douarnenez, voilà qui devrait clore en beauté votre semaine de Gras dans la ville. 

Alors si vous venez en Finistère, jetter l'ancre à Douarnenez, vous aurez de jolis souvenirs à raconter à l'encre bleue-océan, et croyez-moi, vous garderez la pêche!!! 

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A voir/ à faire à Douarnenez : 

*Les trois ports : le Rosmeur (port de pêche), port de plaisance, et port de commerce (port-rhu) : les trois ports longent la baie et vous mettront des bateaux plein les yeux! 

* La passerelle : côté Port Rhu permet le passage à pied vers Tréboul, l'autre rive de Douarnenez en face et point de départ de belles promenades.  

* L'écco-musée (ou port musée) : embarquez sur des chalutiers d'antan, amarrés à quai pour découvrir l'histoire de la ville et de ses pêcheurs. 

* Le musée de la pêche : en annexe de l'écco-musée, profiter du même billet pour une pleine immersion dans le Douarnenez d'antan. La mer n'aura plus de secrets pour vous! 

* Le site des Plomac'h :  tout le charme d'un petit village de maisons de pierres typiquement bretonnes jusqu'au mobilier ancien. Le site abrite aussi des jeux pour les enfants et une ferme pédagogique. 

* L'île Tristan : Petite île à l'origine de la ville de Douarnenez, que vous pouvez rejoindre à pieds à marée basse... après avoir pris connaissance des horaires des marées. 

* le chapelle saint-Michel : construite au XVIIe siècle à la mémoire de Michel Le Nobletz, missionnaire et prédicateur breton qui séjourna à Douarnenez et dont le nom orne certains bateaux qui ont imploré sa protection. Jolie harmonie de peintures et de sculptures. La chapelle sainte-Hèlene vaut mérite aussi une visite. 


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* Les halles et le marché : ouvertes chaque matin du lundi au samedi inclus. Un marché aux produits frais se tient face au port de Tréboul 

* Tréboul : le cimetière marin, le port de plaisance, et la très belle plage des sables blancs : autre belle "plongée" dans le monde de la mer. Jolies promenades boisées à faire depuis la passerelle. Dépaysement assurée et souvenirs indélébiles! 

* Le chemin de la sardine : circuit avec guide qui retrace l'histoire de la pêche à la sardine et des Penn'Sardins : déambuler depuis le belvédère des Plomac'h, jusqu'à Port Rhu en passant par le vieux Douarnenez avec ses anciennes maisons de pêcheurs colorées, et par l'île tristan.  

* La conserverie Kerbriant: visite guidée sur demande à l'office de tourisme.  

* Des plages en enfilade : plage des sables blancs (côté Tréboul), plage du Ris (qui rejoint les Plomac'h par un agréable sentier boisé), plages des dames, Le Kervel (superbe plage ouverte aux sports nautiques avec évolutions de chars à voile, surfeurs, et couchers de soleil mémorables ! ) Allez y en voiture car un peu éloigné de la ville, ou traverser les plages pour revenir sur le Grand Douarnenez, en vous renseignant sur les horaires des marées... je sais, je me répète mais... ! Et des plages, il y a en a d'autres. 

* Spa/Thalasso : centre Valdy-resort 

* Les Archi Kurieux : circuit jeux de piste pour découvrir l'histoire de la ville 


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Où dormir à Douarnenez

Côté Douarnenez : 

* La ferme de Trésulien : dans une jolie longère du siècle dernier entre mer et campagne, composé de trois gîtes accessibles aux personnes handicapées. Sentiers de randonnée, location de VTT et centre hippique à proximité. 

* Le gîte des Plomac'h : pour une parfaite immersion dans la Bretagne ancienne à tout petit prix. Ferme pédagogique et jeux pour les enfants: un must et un super accueil !!! 

* Le clos de Vallombreuse*** : dans une belle maison du XIXe siècle, chambre vue sur la mer et atmosphère chaleureuse et romantique dans la déco et le mobilier. Piscine, sauna, hammam pour le même prix! 


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Côté Tréboul :

* Hôtel Golden-tulip**** : A proximité de la belle plage des sable-blancs, cet hôtel propose des tarifs incluant des soins de thalasso (piscine en eau de mer, spa, espace acqua-détente) et aussi un restaurant et une discothèque. Détente garantie ! 

* Hôtel Ty Mad : chambres avec vue sur la mer ou sur un joli jardin où vous pourrez aller vous détendre. Piscine, spa, sauna en plus ! Animaux acceptés, prix moyens. 

Mjaxnza2mddlytlmzgq5m2rkmtrmztzmyta2zmy3nzi0zdnlm2m optimizedUn plus !

Saviez-vous qu'il y a quelques années, les recherches archéologiques ont découvert dans les profondeur de l'océan, dans la baie de Douarnenez, les fondations d'une ville antique qui ressemble étrangement à la cité engloutie : la ville Ys ? Une découverte qu'Ifremer n'a pas démentie, bien au contraire... Alors si la ville d'Ys a pu survivre sous l'océan jusqu'à ce jour, Douarnenez, son petit monde de pêcheurs, et ses traditions tiendront encore plus longtemps! Dac'h mat! Douarnenez! 

 

 

 

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