Vannes : la force tranquille
« Par leur marine considérable, leur supériorité nautique bien reconnue et leurs relations commerciales avec l'île de Bretagne, les Vénètes étaient devenus un peuple très puissant, dont l'autorité s'étendait au loin sur tout le littoral de la Gaule et de la Bretagne Insulaire. Ils possédaient un petit nombre de ports situés sur cette mer ouverte et orageuse à de grandes distances les uns des autres et rendaient tributaires presque tous les navigateurs obligés de passer dans leurs eaux. »
(Jules César : commentaires sur la guerre des gaules)
Les Vénètes, une histoire de cochonaille... :
Vénètes : Voilà un mot qui fait voyager, qui évoque la méditerranée et le soleil de l'Italie. Et pour cause : peuple conquis par César au IIIe siècle, mais confiant en sa puissance maritime, les Vénètes d'Armorique ne stoppent pas pour autant leur activité commerciale, ils y trouvent même une échappatoire, nous dirons plutôt un moyen de "pactiser avec l'ennemi"... : le but du jeu consiste à faire transiter par Bordeaux (super complice!) l'huile d'olive et les vins d'Italie chers aux Romains pour les ramener dans le Morbihan. De son côté, Rome se montre très friand de la charcuterie et des salaisons bretonnes. Des liens commencent donc à se tisser entre les Vénètes Armoricains et ceux, mieux connus de Vénétie italienne: deux peuples de la mer aux intérêts communs et dont l'ambition va bien au-delà de la conquête. De plus, l'histoire nous apprend que les deux peuples perçoivent des similitudes entre leurs dialectes respectifs d'origine Italiques d'un côté, et Celtiques de l'autre. Soit tous deux d'origine Indo-Européenne. Les expéditions font alors voyager les langues locales depuis l'Italie jusque dans les terres Celtes, en passant par celles du monde germaniques. On peut aussi supposer que c'est par ce biais que St Dimetrius, originaire de Véroli en Italie, devenu le "saint patron" de Sarzeau au sud de Vannes ait choisi de rester dans notre fraîche contrée pour y prêcher sa doctrine religieuse... Quoi qu'il en soit, voilà trois bonnes raisons pour César de qualifier le peuple de Vénètes, avant de devenir plus tard Vénéda. Du vénéte au breton il n'y a qu'un pas : Vénéda devient Gwened, puis Vennes, Vanes et enfin l'actuelle Vannes. Au 1er siècle avant JC, César fonde sur ce site béni des dieux la ville de Darioritum. Ceci-dit, il faut savoir que les Vénêtes Italiens étaient aussi les " amis " de Rome et que ca ne les a pas empêché de combattre les " cousins " celtes du " grand nord"... Ce à quoi google, notre meilleur ami! nous apprend que " Darioritum, nom Gallo-Romain bien ronflant serait tout de même d'origine Celtique... mais pas que... composé du suffixe « ritu, rito », qui signifie le gué, la course, et de Dario prénom italien issu du verbe " dare" (don de soi) il n'y a sans doute aucun lien mais faute de mieux...
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Quarante hectares sur la colline de Boismoreau, proche des rivières, du Golfe et de la mer, quoi de mieux pour y installer une nouvelle cité romaine : quartiers artisans, entrepôts, villas et thermes, forum et notre vivifiant climat océanique breton sur tout ca! Voilà de quoi mettre le grand César de très bonne humeur ! Bien plus tard, des recherches archéologiques révèlent...et réveille des objets usuels d'époque comme des urnes funéraires, lampes en terre cuites, fibules , tessons d'amphores et bien-sûr des pièces de monnaie, témoins de cinq siècles de " cohabitation" gallo-romaine sur fond de celtisme. C'est sur le port que tout commence : les vaisseaux sont à l'avant-garde pour protéger la ville, les voiliers assurent le transport de marchandises, la circulation semble fluide entre la civitas Venetis et la Rome antique, César y voit alors une aubaine pour développer la puissance romaine... Tiens, ca rime!...Mais pas pour longtemps ! Car si les enfants d'Armorique sont déjà bien habitués au rythme des marées de chez nous, de par leur connaissances de la mer transmises de génération en génération, les Romains se sentent un peu moins " stables" sur les courants du Golfe...
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A terre, les artisans Armoricain de Darioritum savent déjà comment récolter le sel à partir de l'eau de mer, alors que les salines n'existent pas encore. La technique consiste, par évaporation, à récupérer le sel ou la saumure (chlorure de sodium) dans des fours à bois. Ils savent aussi confectionner la toile de cotons et réaliser les voiles de navire... également très convoitées par les romains. Sur la voie principales sont dispersées les poteries et les céramiques en vue d'être vendues. On peut aussi supposer que les Romains utilisaient pour leurs morts les ex-votos locaux. Bref, la vie s'écoule, tranquille en apparence, car Don César est tout de même bien décidé à anéantir cette puissance maritime Armoricaine - Vénètes qui lui fait de l'ombre... Mais dont ils ont (restons chauvins!) beaucoup appris! Et même si c'est dur de l'admettre, son plan a réussi. Avec le soutien de ses concitoyens de Nantes et de Cahaix, le réseau terre/mer/rivière devient pendant plus de deux siècles le fief de la nation romaine.
Le moyen-âge : (les peintures sont de Alexandre Mahuas)
Vivre en un endroit privilégié est souvent objet à convoitise... Après la chute de l'empire romain ! Ouf, un de moins...! arrivent les Anglais et les Espagnols qui ne feront que fragiliser les enceintes de la ville déjà vieilles de deux siècles. Ils repartent au Ve siècle. Les descendants des Vénètes ont donc à nouveau dû "partager" leur terre sous le " regard attentif" non plus des dieux romains, mais des saints locaux: Saint Gonnery, qui veillait sur les marins et avait le don de rassurer malades et les angoissés; Saint Gildas de Rhuys dont les miracles étaient connus dans toute l'Armorique, ou encore St Patern, l'un des sept saints fondateurs de l'église bretonne et pour les croyants, fondateur de Vannes. Il semble d'ailleurs que la foi religieuse des bretons leur confère en dépit de toutes ces invasions une certaine confiance en l'avenir, voir un semblant d'équilibre entre guerre et paix. Au VIIe siècle, Vannes est aux mains des Carolingiens suite à la victoire de Pépin le-Bref qui s'empare de la ville, qu'il juge, et pour cause, mal protégée malgré ses remparts; ce qui mettrait en péril le commerce et l'agriculture environnante. Selon lui, la solution pour redonner à cette région son équilibre serait, avec le soutien de l'évêque et du comté de Vannes, d'unifier la Bretagne à la France... Oui, en théorie! Mais ce serait sans compter sur l'esprit au combien indépendant des Armoricains... qui ont fait bonne figure, ils ont essayé... mais Nominoé, comte de Vannes sous le règne de Louis le Pieux conduit le peuple à une nouvelle séparation... Peut-être devrait-on dire qu'il y a eu hésitation entre le voeu d'une Armorique qui se suffit à elle-même et devenir une terre Franque, avec les avantage que celà suppose. Finalement, Nominoé signe un accord avec Charles le Chauve, le compte franc de Nantes. Pris au cœur des multiples intrigues politiques, il fait élargir les frontières ce qui, du même coup, éloigne les combats. Rennes devient une capitale. A sa mort, son fils, Erispoé prend le relais, notamment à la bataille de Jengland au cours de laquelle il signe un traité de paix.... de courte duré
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En l'an 900, c'est au tour des Vikings de venir " visiter" non plus l'Armorique, mais l'île de Bretagne à coups de pillages et de massacres. Vannes ne fait pas exception. Les cathédrales sont détruites, la ville est sens dessus-dessous. L'économie, la religion, la politique sont en fâcheuse posture. Le duché de Vannes se retire, mais l'unité bretonne, malgré un imbroglio multi- conflictuel, tient le coup quoique bien affaibli par le pouvoir de grandes puissances ennemies : comme nous l'avons déjà mentionné, Vannes est un lieu stratégique et idéale pour qui souhaite prendre les rênes de la Bretagne. Prise en sandwiches, Vannes perd sa puissance d'antan. L'église prend le pouvoir. Trois siècles plus tard, le duché revient à Vannes qui va alors renaître de ses cendres : sur le plan économique grâce à la propriété directe des biens du pays Breton (forêts, terres, lacs, moulins, châteaux etc.) Ouf, les Vikings n'ont pas tout pris! les rois Francs non plus! De nouvelles lois entraînent aussi le besoin d'acquérir un personnel administratif important. Enfin, la passion de la chasse maintient les hommes sur les terres du château de Suscino au coeur de la cité close. Vannes devient le siège de la sénéchaussée de Boérec qui rend la justice, assure le maintien de la paix, et reçoit les hommages de vassaux.
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Au XIVe siècle, la guerre de Cent Ans entraîne la mort du duc Jean III qui n'a pas d'héritiers. Deux familles vont alors s'affronter : les Montfort soutenus par les Anglais, et les Penthièvres, partisans des Français. En 1342, Charles de Blois s'empare de Vannes en forçant les parcelles déjà privées de remparts. Un an plus tard, avec l'aide des Anglais... Et oui, ils sont de retour ! Surprise!!! Robert d'Artois pille à son tour la cité... Pendant deux décennies, la ville restera sous domination anglaise. Une fois de plus, les campagnes sont dévastées, les faubourgs détruits. La population se replie sur l'activité portuaire en créant des liens commerciaux avec de grands ports Français (Bordeaux, Bayones, la Rochelle) et aussi en Cornouaille. Pour ce faire, revenir aux bonnes vieilles méthodes est une recette infaillible : attraper l'homme non plus par le ventre, mais par le gosier : et les tonneaux de vin circulent sur la grande bleue! Vannes devient ainsi plus influent et autonome. En 1364, la victoire des Montfort à la bataille d'Auray signe l'armistice. Chacun rentre dans son manoir. Le duché sait s'entourer des grands féodaux de Bretagne : chanceliers, trésoriers, membres du parlement et la cour d'appel en justice. Il y a aussi nombres d'amis et de domestiques. Des réunions annuelles ont lieu chaque année avec les grands dirigeants de Bretagne et aussi les députés.
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L'arrivée d'un autre personnage va contribuer à fluidifier les événements qui vont suivre: Le rattachement définitif de la Bretagne à la France vers 1480. D'origine espagnole, Vincente Ferrier est un prêtre dominicain qui va créer sa propre méthode d'enseignement. Refusant le " réalisme des idées", il privilégie la découverte du divin à travers l'expérience et entreprend une chaîne de prédication sur les routes de Bretagne et d'Europe suite à la vision de sa mort prochaine. Afin de mieux communiquer et convertir, il met en avant ses dons linguistiques dont sa connaissance du Français. Arrivé à Vannes en 1418, invité par le duc Jean V et son épouse Jeanne de France, il organise sur la place des Lices et devant une foule immense une messe de trois heures en Français. Si les bretons ne pratiquent pas encore cette langue, ils ont déjà eu vent de ses prédications, aussi le comprenent-ils à demi - mot. Cet épisode incite alors la foule à réciter ses prédications ... tout en apprenant le français. Il meurt au début de l'année suivante en saint patron de la ville de Vannes... Du moins physiquement, car son tombeau appelle toujours à la prière, à la dévotion et au miracle ; à un tel point qu'en 1933, Jeanne de France se fait inhumer près du saint. Une procession aura désormais lieu chaque année en hommage au saint, qui attirera des milliers de pèlerins. Les reliques du saint seront enchâssées dans la crypte de la cathédrale...faisant " de l'ombre" à celles de Yves de Pontsal dit St Patern, 1er évêque de Vannes.... et est ce une coïncidence ? Il se trouve que leurs deux fêtes tombent quasiment le même jour... Quoi qu'il en soit, la présence du reliquaire de St Vincent Ferrier entraîne les travaux de rénovation de la cathédrale.
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Suite à ces événements, à Vannes l'usage de la langue française prend de l'ampleur et sa lecture devient plus aisée. Même si le monde artisan reste sur ses valeurs bretonnes, l'économie de la ville s'en trouve renforcée. L'activité portuaire se développe: la marchandise bretonne étant soit exportée extra-muros, soit vendue sur les marchés. Les fermes travaillent plus aussi ... même si les taxes augmentent. De nouvelles foires ont lieu le jeudi Saint, le jour de la Saint-Patern et à la Saint-Pierre. La création d'un nouveau manoir aux comptes a pour mission de percevoir des droits sur les marchandises passant par Vannes et ses faubourgs. En 1480, la Bretagne est officiellement rattachée à la France.
La Renaissance : Préchi-précha:
Nous sommes en 1600, début XVIIe siècle. Les événements survenus pendant le haut moyen-âge vont avoir un effet " boule de neige " et attirer à Vannes pendant plus d'un siècle tout le "gratin" de la chrétienté catholique. À la périphérie de la ville, fleurissent une multitude d'églises, de couvents, chacun dans sa confession propre : une " ceinture" de couvents ceinturant les remparts. Chacun possède son église, temple ou monastère, ses bâtiments et jardins attenants, et son personnel : prêtres, religieuses, domestiques : un village de la foi dans la ville où les Franciscains croisent les ursulines, où les carmélites marchent dans les pas des Jésuites, et où les Dominicains attirent les Jacobins venus adorer le tombeau de St Vincent Ferrier. Certains couvents sont encore en partie visibles aujourd'hui. Va suivre une période active, créative et bienfaisante au service de la ville. Les Capucins se consacrent aux soins des malades et font des prédications. Les ursulines créent leur propre école dans le but d'instruire les jeunes filles tandis que les Carmes " déchaussés" enseignent aux hommes et jeunes hommes se désignant à la prêtrise. Les filles de la charité se consacrent aux jeunes filles en danger moral, aux invalides et aux malades incurables au sein de leur propre hospice créé en 1700 sur l'initiative d'une généreuse bienfaitrice: Mme de Berulles-Hello. Citons encore les visitandines ou la communauté du père éternel, adorateurs du Saint-Sacrement. L'éducation dans les collèges sera assurée par les Jésuites qui prônent la conversion par la parole et par l'écriture. Fervents du silence, de la prière et de la lecture des textes sacrés, ils choisissent le manoir de Coessial pour y exercer ces activités tant masculines que féminines, l'éducation étant désormais accessible à tous.
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On peut alors se poser la question : pourquoi les notables de la ville ont-ils à l'unanimité donné leur accord aux implantations de tous ces édifices religieux qui ne leur rapportent aucun droit payé et de plus, pourrait déplaire à la population laïque. N'oublions pas que nous nous trouvons dans une époque où Europe est divisée par les catholiques et les protestants. Cette "manœuvre" avait donc pour but de montrer son désaccord contre le protestantisme d'une part, et d'autre part, eut pour effet d'éloigner les riches propriétaires et seigneurs laïcs qui, de toute façon, n'y faisaient " pas leur beurre" et écrasaient plus ou moins la population. La reconquête chrétienne était donc bien engagée.
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La fin du XVIIe siècle marque le déclin de la présence Jésuite et offre à la ville de nouvelles perspectives. Le Parlement s'est installé à Vannes; la politique va doucement mais sûrement prendre le pas sur la religion. La ville compte alors quelque 15 000 habitants. Le Parlement gère le commerce, l'urbanisme et aussi la vie culturelle au cœur d'une ville révoltée : et oui, les taxes reprennent du service ! la population n'y était plus trop habituée... le tabac, l'étain, ou le papier timbré, de quoi mettre les Vannetais en colère et fournir un motif à la future révolte des bonnets rouges. Raison de plus pour le parlement de s'implanter durablement dans la ville! Eh hop! On transfère à Vannes les meubles et archives de la cours de justice, et bien-sûr son personnel au grand complet qu'il va falloir loger. L'arrivée dans la ville de ces "notables tous neufs" attire du monde ! On aménage à Vannes et c'est le baby-boom: le nombre de baptêmes a doublé. Des projets d'agrandissements de la cité commencent à germer dans les esprits: les riches demeures se parent de nouveaux jardins, on découvre de nouveaux commerces et entreprises artisanales qui rapportent de l'argent à la ville. L'hôtellerie se développe et des espaces de loisirs se créent. Au centre ville, la porte Saint-Jean est percée pour devenir un joli lieu de passage. La place des Lices est rénovée et réaménagée. Enfin, le nouvel hôpital offre des emplois à des mendiants. Prise de conscience également côté hygiène : on crée des fontaines d'agrément, on ramasse la boue, les ordures ménagères et les excréments humains et animaux dans les lieux défavorisés pour les évacuer dans des fossés. On construit aussi des pompes. Si le Parlement fut rappelé à Rennes dix ans plus tard, l'impulsion du " go for it" était donnée et pour longtemps.
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1790 : Le retour du Parlement à Rennes entraine le déclin de l'activité portuaire Vannetaise, au profit de ses concurrents directs Nantes et Lorient. Les membres encore actifs du clergé offrent toujours leurs services dans les hôpitaux ou les maisons de maîtres, les couvents tendant à disparaître. La noblesse aussi est de moins en moins nombreuse et laisse la place aux petits commerçants et artisans. Le manque évident de ressources financières pousse les femmes à domesticité et l'homme à travailler dans l'agriculture. Mais une nouveauté, la jeunesse étudiante des régions rurales vient s'instruire à Vannes, même si en Bretagne à cette époque l'Ankou n'est jamais bien loin... Épidémies, famine, hivers froids et humides, accouchements par des femmes peu expérimentées entraînent la mort... ces années noires vont encore durer pendant près d'un siècle, sans doute un avant-goût de la révolution à venir. Malgré tout, Vannes et sa force tranquille veillent sur son peuple comme le ferait une mère pour garder la stabilité aussi longue que possible. Le chantier naval donne de l'ampleur, de la solidité, et de la technique à ses bateaux qui coûtent cher à la ville, c'est un mal pour un bien !.... sauf que... la " houle" de la révolution et de la guerre d'indépendance des USA menace! ainsi que le blocus des navires de guerre britanniques qui vont non seulement mobiliser les hommes valides mais aussi leurs bateaux (transports de marchandises, traite des noirs, effort de guerre) : c'est donc un faux départ pour le chantier naval qui finalement va se déplacer vers les grandes villes jugées plus rentables. La foi aussi décline de plus en plus : des couvents ferment, des chapelles sont détruites. Le Jansénisme en profite pour se glisser dans la faille... avec son " art de bien vivre et de bien mourir".... Quand aux évêques, ils ne sont pas aux bouts de leurs peines, les jésuites non plus... L'église de France aura t'elle le dernier mot ? Et le pape dans tout cela ??? l'idée de la libre-pensée, voir de l'athéisme commencent doucement à germer dans les esprits, de même que celle de la démocratie.
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Qui dit démocratie dit aussi élections : Nommer les conseillers généraux, le personnel des tribunaux, de la garde nationale, et les officiers municipaux...Du "beau monde" en perspective! les notables ne sont donc pas tous partis. L'idée nouvelle est d' apporter un " changement dans la continuité" pour reprendre l'expression de Christian Chaudré dans son ouvrage " Vannes: histoire et géographie contemporaine". L'hôtel de ville reçoit son premier maire et la Bretagne se compte désormais en départements et districts où chacun devra trouver son propre équilibre. La fermeture des établissements religieux supprime du même coup les aides et donations financières dans les établissements scolaires et de santé. C'est la période " Kaléidoscope! un melting pot de religieux devant renoncer à leur mission, de politiciens entre deux mondes et révolutionnaires... de quoi en perdre la tête!... et la chouannerie qui en profite pour mettre son sel! Rassemblons toutes ces pièces de puzzle et nous obtenons...une république.
L'époque contemporaine :
Nous sommes maintenant au XIXe siècle, le port peut enfin reprendre " calmement" ses activités, et la vie urbaine, construire de nouveaux axes routiers ainsi que de nouveaux locaux d'utilité publique : caserne, gendarmerie, hôpital militaire. Il faudra, pour celà, vendre certains biens patrimoniaux (terres et établissements religieux, moulins, étangs etc.) la ville a besoin d'argent! Une nouvelle révolution, non-historique mais industrielle va y contribuer: un chemin de fer tout neuf amènera du monde ! c'est l'occasion rêvée d'informer les nouveaux arrivés sur les projets en cours:
* une Expo : " Vannes, une ville, un port"
* Rénovation du quai, construction d'une digue et achèvement du chenal
* un chemin de halage sur 2 kms
* la construction d'une usine à gaz sur le port qui éclaire aussi les rues
* des travaux de forge : le fer va remplacer le bois.
La grande difficulté de Vannes, ce sont ses voisines et concurrentes : Lorient et Nantes ont des moyens et avancées techniques déjà bien affirmés, mais bon! ce n'est pas le moment de flancher... surtout que la guerre de Crimée arrive et mobilise une fois de plus nos marins et militaires disponibles. Si plusieurs charpentiers et ouvriers du chantier naval quittent la ville pour Lorient, découragés (les emplois sont instables et les commandes diminuent), la municipalité malgré tout tient bon avec l'aide des derniers religieux (église, ursulines)...Gratitude oblige! Ensembles ils créent des associations d'accueil et de soutien, des bureaux de bienfaisance, et des ateliers d'apprentissage, le tout sur fond de démocratie bien méritée.
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Ce semblant d'harmonie retrouvée se retrouvera aussi dans la vie culturelle dans les dernières décennies du XIXe siècle avec un nouveau melting-pot linguistique, celui-ci. Quand la langue bretonne du peuple côtoie le Français administratif et bourgeois sur fond de Gallo (Vannetais), et quand le latin à la messe du dimanche et le Grec enseigné dans les collèges tentent de survivre... A Vannes, cela n'est pas sujet à conflits mais à "ouverture d'esprit" : à travers des associations de littératures, des chansons, des jeux traditionnels sportifs, ou encore des foires et des marchés. La vie sociale prend du galon avec le soutien des journaux locaux : (la concorde du Morbihan, le foyer breton, etc). Le théâtre anime les rues, les kermesses aident les écoles.
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Ces mêmes écoliers, qui chantaient vers 1870 " Vous, n'aurez pas l'Alsace et la Loraine " " ou encore " En passant par la Loraine avec mes sabots" ne savaient pas à quel point ils avaient raison... car la perte de ces régions françaises va transformer Vannes en une caserne géante ! Lorsque plus de 4 000 militaires et 2000 chevaux débarquent dans la ville qui n'a que pour mission de les héberger, comme toujours en Bretagne, même si les moyens manquent, on s'adapte! et comme ils ont bien fait! La cité vannetaise y gagne : les militaires achètent des terrains, sécurisent l'administration et assure des aides de l'état : soit des gages de stabilité et des retombées économiques importantes. Les jeunes hommes sont aux premières loges pour assurer leur service militaire, obligatoire depuis 1872. Des postes vacants, mais aussi bénévoles, vont se créer: ateliers de réparation du matériel militaire, manutentionnaires, personnel des prisons et hôpital militaire, et même des boulangers pour nourrir tout ce petit monde. Il faut aussi des musiciens pour les animations musicales du dimanche. Et cerise sur le gâteau, il y a du monde dans les bars toute l'année! Dans les boutiques aussi. Quand aux activités sportives de ces messieurs, voilà de quoi impulser de nouveaux dispositifs avec futurs champions.
Le XXeme siècle :
Si les Vannetais ont répondu présent pour accueillir les bataillons de soldats, ils sont beaucoup moins enthousiastes à l'idée de faire la guerre qui fera 50 000 blessés (autochtones ou pas) et un grand nombre de décès. C'est alors que surgissent de partout plusieurs milliers de jeunes apprentis soldats qui savent que Vannes est devenue une sorte de caserne géante et dont le village est occupé par l'ennemi. Ils constitueront une main d'œuvre appréciable pour aider à construire des hôpitaux complémentaires improvisés, créer des armes à la forge de Kérino, aider sur le port ou sur les bateaux de guerre, et apprendre le métier devant un verre au foyer du soldat, voir de regarder ensemble des films d'époque édifiants. Des femmes se porteront volontaires pour remplir les obus. En 1918, une épidémie de grippe espagnole fait plus de 2000 victimes, mais les militaires ont la peau dure... Seulement 120 en mourront. Les autres sont tous épuisés et le deuil est difficile. Une association d'anciens combattants tente de mettre un peu de baume au cœur, et sur la place un mémorial se tourne...vers l'avenir. Les ursulines et les jésuites de retour à Vannes vont à nouveau apporter leur contribution et encourager les jeunes à aller de l'avant. "La vie doit continuer, et vous êtes là pour ca!" De nouvelles lignes téléphoniques permettent aux gens de mieux communiquer et améliorent la réception radiophonique. En 1919, les militaires, américains pour la plupart, quittent la ville, laissant au peuple vannetais un sentiment de vide. Mais en attendant, la France a retrouvé l'Alsace et la Loraine".
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L'entre-deux-guerres valorise le travail de la femme dans les domaine de l'enseignement, du sécrètariat-comptable, et des langues vivantes. Elles passent même des diplômes, l'école étant à présent obligatoire pour tous au moins jusqu'à 14 ans. De nouvelles écoles publiques et mixtes pour certaines, religieuses pour d'autres, vont cohabiter. Les orphelins sont pris en charge. L'hygiène et le domaine de la santé ont passé un cap important : vaccins anti-tuberculeux, dispensaire, bains douches et lavoirs aux eaux propres embellissent le quotidien. L'hôpital est devenu général et une clinique a même un service chirurgie et de radiologie qui sécurisent entre autres les accouchements de ces dames.
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Dans la ville, on s'organise : les derniers camions militaires sont reconvertis en une société de déménagement... il suffisait d'y penser ! Les routes sont goudronnées et les sociétés de cars bretons amènent du monde... Il faut dire que le scoop de la "ville garnison ambulante" a fait du jabadao dans les chaumières ! Les chevaux sont partis, créons des voitures et des garages! Et pour l'agriculture, des syndicats. On devient aussi fonctionnaire : mairie, poste, banques, établissements immobiliers et industriels, les occasions ne manquent pas. Et en cadeau, vous aurez de l'électricité, pensez donc!
En 1940, il semble que cette cité " guerrière et tranquille" ayant bénéficié d'un entraînement de premier choix ait été plus ou moins épargnée par la Seconde Guerre mondiale qui a même commencé en fanfare lorsque le tour de France a choisi Vannes pour honorer l'une de ses étapes. Pendant trois jours, une fête interceltique célèbre l'événement avec force danses, bagadou, concours de beauté et d'éloquence, expositions d'arts et ... sirènes et masques à gaz en guise de cérémonie de clôture... Le rappel à l'ordre est brutal ! Les hommes repartent au front, Encore ! leurs chars de combat " sous le bras". Mais la jeunesse vient toujours se former à Vannes qui a bien mérité sa réputation de " fourmilière militaire enseignante" et accueille désormais de nouvelles familles d'officiers... juste à temps car les allemands arrivent et emploient la manière forte: expulsion, occupation des lieux, capture de soldats... Vannes contre-attaque! en douceur... en créant " discrètement" et sans effusion de sang une usine de moteurs d'avions et un réseau de résistance et d'espionnages avec assistance aux personnes recherchées. L'objectif étant d'empêcher les Allemands d'attaquer le Royaume-Uni... Ca peut servir ! Le 06/08/44, les Américains sont de retour au pays pour libérer la ville. Les attaques surprises allemandes repartiront avec leur désespoir. Une médaille de bronze est décernée au FFI du Morbihan! Nos amis Vannetais sont bien décidés à regarder vers l'avenir ! Mais il a encore du "pain sur la planche", et des milliers de réfugiés à nourrir et à loger. Le marché noir est à l'honneur aussi... chut, c'est un secret ! Les prisonniers vannetais reviennent en 1945, la vie de famille reprend, mais le chômage aussi. Les travaux d'intérêt général sont donc à la bonne volonté de chacun. Oh mais, on dirait bien qu'il y de l'animation dans l'air, on tourne " la bataille du rail"par ici. Ah, j'oubliais..., les femmes ont maintenant le droit de vote.
Les 60 à 80 :
Assez parlé de guerre, parlons maintenant de la paix revenue ! Ce qui à Vannes signifie maintenir et remettre à flot la ville et son port : La rénovation du centre-ville, la construction du palais des arts, et la convertion de l'activité portuaire en port de plaisance, a fait, du moins en surface, oublier les malheurs. Toujours aller de l'avant! l'enseignement universitaire et la fac de droit sculptent les pensées. Même si il est dur d'admettre que l'industrie agro-alimentaire prend le pas sur les pêcheries artisanales. Les grandes surfaces commerciales commencent à faire de l'ombre ! Mais voilà, c'est le progrès... L'usine Michelin promet de nombreux emplois ainsi que toute la zone industrielle reliée par un nouveau réseau routier entre les différentes zones et cités. Une bonne partie de la population rurale s'y emploie. La zone de Menimur devient " une ville dans la ville" avec des logements HLM, des établissements scolaires tous neufs, des terrains de sport et des commerces. La cité "bon accueil" accueille les réfugiés d'Algérie, quand à la cité de Kerkado "plein ciel", elle peut se targuer de huit tours flambant neuves en 1968, d'un centre commercial en 1970, et d'un vaste ensemble scolaire et sportif avec piscine. Des équipements culturels et religieux viendront compléter le tableau.
Les années 80 à 2000:
Sports et loisirs : Dans le nouveau parc du Golfe, base d'activités de loisirs sur quatre hectares qui donne vie entre autres à des expositions, se trouve un squash et un bassin de natation. On y joue au bowling, on visite la serre aux papillons ou le palais des automates. En 1988, deux nouveaux hôtels s'ouvrent au sein du parc: l'hôtel Aquarium et le Confortel Louisiane, qui complètent la vingtaine d'établissements hôteliers déjà bien en vogue à Vannes. La ville compte aussi plusieurs campings et près de 500 résidences secondaires. A proximité du parc, La compagnie Navix de navires de croisières et navettes ouvre le premier navire restaurant sur le pont vert: le Navi-space avec visite guidée et déjeuner à bord. D'autres compagnies comme Navirama ou les Vedettes vertes vous emmènent le visiteur à la découverte des 42 îles du Golfe du Morbihan.
Fierté oblige, le football club de Vannes (VOC) brille dans les classements, et la jeunesse s'affronte dans des compétitions de gymnastique, de tir à l'arc, de natation ou d'équitation. On entretient sa forme sur les pistes cyclables ou dans la halle omnisports de Kerkado. Avec le soutien des associations, et un nouveau slogan : "mieux vivre son corps et sa santé", le sport est en bonne voie. Un guide des loisirs rassemble l'ensemble des 500 associations locales.
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Vannes est devenue une cité hautement touristique dont l'environnement privilégié exige la mise en valeur du patrimoine et des différents sites artistiques: Ses jardins, ses monuments naturels et bien-sur les remparts chargés d'histoire toujours présents. C'est l'endroit privilégié pour y accueillir des sons et lumières, célébrer la fête d'Arvor ou danser à la journée du biniou pendant les foires et les concours agricoles. Et le tour de France passe toujours par Vannes! Unifier les quartier, relier la rive droite et la rive gauche à l'aide d'un pont tournant, voilà une bonne idée! Et comme dans toute ville touristique, les commerces sont au rendez-vous : Pâtisserie/confiseries locales, merceries traditionnelles (Celà existe encore !) labo photos (le Golfe en vaut la peine!), toiles et tissus qui évoquent l'histoire des grands voiliers d'antan, et des produits d'importation aussi. Le centre-ville s'étend autour des grands hôtels et de places généreuses en cafés et restaurants.
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Les années 80 et deux mille sont aussi celles du Golfe qui offre tout le panel de sports nautiques, et même une clinique "Océane" avec un pôle santé d'activités tournées vers la mer. Les bateaux de courses trouvent des sponsors au départ de l'América's cup ou de la course des géants jusqu'en Islande qui réunissent les plus grands multicoques et navigateurs: Bruno Peyron sur " Orange", Franck Camas sur le "Groupama" ou Olivier de Kersauzon sur sa fusée nautique Géronimo. Les nombreuses régates et compétitions de surfs, planches à voile, ou canoës-kayaks sont autant de spectacles de choix, sans oublier les attractions autour de la faune sous-marine. Une agence de voyage Horizon Marine ouverte ses portes et le musée maritime raconte l'histoire du cabotage et les anecdotes croustillantes... ou tristes du port. Un parking souterrain longe les remparts pour rejoindre la mer.
Les entreprises travaillent ensemble et L'université tente de maintenir les étudiants au sein du département. La Fac des sciences forme les futurs ingénieurs et développe un centre de recherche en informatique et aussi des laboratoires. Le secteur pharmaceutique et cosmétique est en plein vol. Des villages d'entreprises se solidarisent et offrent des emplois variés; technopole fournit des pièces métalliques haute gamme.
La vie culturelle et sportive est un bon moyen d'entretenir la ville. Qui n'apprécient pas les animations spectacles dans les rues piétonnes, les sons et lumières dans les remparts, et bien sûr les festivals annuels comme celui de Lorient ou les trans-musicales de Rennes. Qui n'a jamais assisté à un concert à l'auditorium? On aime aussi se ressourcer quelques heures dans une médiathéque, admirer des oeuvres au palais des beaux-arts, ou simplement rire devant un bon film ou une pièce de théâtre. Le semi-marathon Auray Vannes, et les 42 km des Foulées du Golfe sont également très prisés.
Que voir, que faire à Vannes :
Le quartier historique :
* La vieille ville et ses maison à pans de bois
* Les remparts et les jardins : renseignez vous à l'office de tourisme pour les animations
* Les portes de la ville : la porte St Vincent la porte pietonne, la porte St Jean, * la porte prison ,et les ruelles pavées
* les places : place st Pierre, Henri IV, Valencia entourées de maisons en pans de bois, la place Gambetta avec vue sur le port de plaisance, la place du poids public avec ses maisons Renaissance
*la rue Saint-Gwénaël avec encorbeillements et croisillons
* La promenade de la Rabine
Eglises et monuments :
* la cathédrale St Pierre
*la tour du connetable et les jardins, la tour Joliette
* l'église St Patern
* la statue de Richemont, duc de Bretagne
* la chapelle des ursulines
* la chapelle St Yves
* la préfécture
* le chateau de l'hermine
Vestiges d'antan :
* les anciens lavoirs de la Garenne
Espaces culturels :
* le musée des beaux arts
* le musée d'histoire et d'archéologie
* la galerie Melrose : peintures ; galerie Funambule,
* le cinéma Cinéville Parc
* le cinéma Ti-Hanok : conaissance du monde et ciné-club
* la locomotive (Cinéma)
* Scènes du golf : Théâtre et salle de spectacles
* Le zygo comédie : cabaret, fou rire garanti... d'après les spectateurs
* le palais des arts et des congrès
* Arts en scène : association de spectacles
* Le Chorus : parc d'expositions, spectacles
* la lucarne : salle de spectacle
Manger/ boire :
* la halle aux poissons
*le kiosque
* Le Warpzone
* la Cervoiserie
* le pub Gambetta
* Ambiance Celtique : pub
* le Riverside
* Paddy 'O Dowd's: pub irlandais avec animations
* Au vieux Trussac : bar
* la maison Georges Larnicol et ses Kouign-amann
* le casino : restaurant : avec une vue sublime sur la grande bleue et les bateaux
* la fromagerie de Kerouzine
Sports et loisirs :
* Vannes location : vélos et autres pour de belles ballades le long de la baie
* Nautik : location voiliers, surf et planches à voile
* Ascape game à l'hôtel Evasion et aussi Ascape yourself dans une maison en pierres de taille
* Le bouling " Master factory"
* le " Jump session : salle de jeux et divertissements
* les petits loupiots du lac : salle de jeux pour les enfants
* la patinoire
Ballades et excursions:
* le parc naturel régional du Golfe
* Mobilboard : site naturel avec ménhirs et vue panoramique sur l'océan
*Les vedettes du Golfe et Navix vous emmènent à la découvertes des îles du Golfe, Prestige évasion
*connecti sail : excursions en mer
* le petit train de Vannes vous fait faire le tour de la ville
* le port de plaisance
* la plage de Conleau
* l'aquarium de Vannes
* la serre et le jardin aux papillons
* le marché fermier, et aux puces
* bâptèmes de l'air en hydravion
Pour garder la forme :
* le balnéo-forme
* l'instant M : produits cosmétiques bio
* Océane massage : centre de bien-être
Souvenirs de Vannes, de Bretagne, et d'Irlande :
* la compagnie Bretonne : souvenirs de Vannes , la boutique de Bretagne
* le comptoir Irlandais : articles d'Irlande et ambiance Celtique
Quelques Vannetais célèbres d'hier et d'aujourd'hui :
Des personnages historiques: les ducs : François1er le bien aimé et Jean V, Arthur III de Bretagne (connetable) ,
Des artistes : Louise Bourgoin ( actrice ), Helene De Fougerolles ( actrice ), Alain Resnais ( realisateur ), Claude Michel Schonberg (chanteur), Jean Paul Comelin ( danseur ),
Des sportifs : Gael Danic ( footballeur ), Sylvain Marveaux ( footballeur ), Genevieve Asse ( golfeuse ), Anne Sophie Le Nalio ( golfeuse ), Sarah Guyot (kayakiste), Mathieu Berson (footballer), Nicolas Lunven (navigateur), Benoît Vaugrenard (coureur cycliste),
Des politiciens : Bernard Poignant, Bernard Boursicot, Helene Tanguy, Francois Goulard, Adolphe Billault, Bernard Poignant, François Goulard, Maurice Marchais
Des hommes de science : Yves Rocard (physicien) , Yves Coppens ( paleontologue ) Serge Latouche (économiste),
Des héros de la résistance : Gilbert Renault, Colonel Rémy,
Des historiens et écrivains : Pierre De La Gorce, Louis Martin-Chauffier, Alain de Goué
Des saints : Saint-Hémilion,
Des militaires : Théobald Dalmas de Lapérouse (général), Bernard Norlain (officier de l'armée de l'air), Armand Alexandre de Castagny (général)
Des religieux : Pierre-René Rogue, Louis-François Duplessis de Mornay (évèque), Henri-Marie Dubreil de Pontbriand
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